1 L’audit
Avant de parler de « diagnostic », il convient de rappeler le principe d’un « audit », étape indispensable et préalable au diagnostic. On constate souvent une confusion entre audit et diagnostic, qui se distinguent principalement par la différence de leurs objectifs respectifs (voir l’outil « Distinguer audit et diagnostic »).
La réalisation d’un audit consiste à faire une photographie de 3 ensembles et d’évaluer le résultat de leur superposition :
- Le premier ensemble représente la « réalité », c’est-à-dire la manière de faire et les résultats obtenus. C’est en résumé « ce que l’on fait ».
- Le deuxième ensemble représente les « dispositions préétablies », c’est-à-dire les procédures et les instructions que nous avons rédigées pour décrire les bonnes pratiques. C’est en résumé « ce que l’on a prévu de faire ».
- Le troisième ensemble représente « l’objectif », c’est-à-dire le référentiel. C’est en résumé « ce qu’il faut faire ».
La première partie d’un audit, dit « audit terrain », a pour objet de vérifier si les deux premiers ensembles sont, ou non, superposés et donc de noter les écarts entre « ce que l’on fait » et « ce que l’on a prévu de faire ». Ces écarts, qualifiés d’« écarts d’application », caractérisent les situations où l’on ne fait pas ce qui est prévu.
La deuxième partie d’un audit, dit « audit salon », a pour objet de noter les écarts entre « ce que l’on a prévu de faire » et « ce qu’il faut faire ». Ces écarts seront qualifiés d’« écarts de documentation » et correspondent aux situations où ce qu’il est prévu de faire n’est pas conforme à l’objectif.
En résumé, on peut dire que l’audit correspond à la mesure d’un écart. On peut dire aussi qu’un audit est une photographie à l’ instant « t » d’une situation.