1 Pourquoi en (re-)parler ?
La littérature est abondante en ce qui concerne la méthodologie de l’audit interne. De plus, des référentiels existent, ISO ou autres, sur l’audit de systèmes de management, sur l’audit de processus, que ce soit sous un aspect qualité, environnemental… ou autre.
Ces méthodologies (en fait plusieurs visions complémentaires de l’audit existent) sont mises en œuvre en externe comme en interne à l’entreprise, dans le cadre d’audits première partie (audits internes), seconde partie (audits client), ou tierce partie (audits de certification).
En revanche, plus particulièrement en ce qui concerne l’audit interne, l’expérience des entreprises sur le terrain, les retours d’informations issus d’auditeurs internes, l’observation d’audits, la lecture de rapports font apparaître que, si la méthodologie est connue et mise en œuvre, elle n’est pas pour autant toujours maîtrisée.
Effectivement, si la méthodologie de l’audit a été moult fois présentée, expliquée, disséquée, il subsiste, dans son application au sein des entreprises, quelques points sensibles :
- des points clés de la méthodologie elle-même ne sont pas respectés ;
- des exigences de référentiels externes, relatives à l’audit interne ( ISO 9001 par exemple), ne sont pas totalement maîtrisées.
Cet article traite de l’application de quelques points clés de la méthodologie, dans le respect des exigences relatives au « processus » d’audit. Son objectif est de permettre au lecteur de confronter ses expériences et réflexions à quelques pistes d’amélioration potentielle.