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Actualités - 28/10/2022
Se dévouer pour satisfaire
Rubrique Témoignages
Centres d'intérêt : Économie sociale / Maîtrise des risques / Qualité / Maîtrise des risques / Satisfaction client / QSE / Social / Crise
Une association s’organise pour faire face aux situations compliquées et imprévues dans le cadre d’un bénévolat quasi total. Patrick Boccara, président de la Croix-Rouge Besançon, nous présente son modèle de fonctionnement.
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Patrick Boccara, président de la Croix-Rouge Besançon |
Quelles sont les activités de l’association ?
Présente sur tout le territoire national et auxiliaire des pouvoirs publics, la Croix-Rouge française dispose de moyens humains et matériels importants qui lui permettent d’être un acteur de premier plan dans le domaine de l’urgence et du secourisme en France. Elle propose également une offre large de formations dans les secteurs sanitaire et social, dans le domaine de la prévention des risques et des premiers secours au travail. Nous gérons près de 600 établissements dans le secteur médicosocial pour accompagner des personnes en perte d’autonomie ou confrontées à des difficultés passagères. Ce sont des maisons de retraite, des établissements de soins de suite et de réadaptation, des instituts médicaux éducatifs ou encore des services de soins infirmiers à domicile.
D’autre part, pour relever le défi que pose la pauvreté croissante et l’augmentation des fragilités, la Croix-Rouge française a développé une approche complète de lutte contre les précarités en accompagnant les personnes en détresse tout au long d’un parcours de reconstruction, quelle que soit leur situation de départ. Et je peux citer aussi nos actions internationales. Lorsqu’un pays est frappé par une catastrophe naturelle ou déchiré par un conflit armé, la Croix-Rouge a vocation à intervenir dans l’urgence et pour mener de nombreux programmes humanitaires.
Et en ce qui concerne la Croix-Rouge de Besançon ?
Notre action prioritaire en ce moment est la lutte contre la précarité. Nous bénéficions d’une image forte et les personnes en situation de besoin viennent naturellement chez nous (entre autres). Lorsque nous recevons une demande, une assistante sociale écoute et identifie les besoins en termes économiques. Elle établit ce que l’on nomme un « reste à vivre » qui est la différence entre charges et ressources. Une commission examine chaque situation et décide de l’ouverture des droits à l’aide alimentaire. Nous les aidons pour des périodes variant de un à six mois. Nous organisons une distribution de produits alimentaires cinq jours par semaine, dans différents quartiers de la ville.
Les personnes en difficulté peuvent venir une fois par semaine. Elles reçoivent un lot de vivres d’une valeur variant de 60 à 100 euros, ce qui leur permet de mieux vivre la semaine à venir. Un bénéficiaire doit en principe s’acquitter d’un coût de trois euros par panier hebdomadaire, somme plutôt symbolique destinée à préserver leur dignité. Ce n’est pas de la charité, mais une aide temporaire.
Comment vous assurez-vous que les besoins sont satisfaits ?
Le problème principal est de ne pas laisser des personnes sans aide. C’est un peu difficile, car nous n’avons pas de recensement des personnes en difficulté. En revanche, nous savons que l’aide alimentaire est une activité qui est prise en charge par d’autres associations telles que Les Restos du cœur, pour ne pas les citer. Et ainsi, le choix offert permet d’être quasiment sûr qu’une personne dans le besoin peut trouver cette aide.
D’autre part, nous avons également des offres d’alphabétisation et nous gérons une « vestiboutique » qui propose pour des sommes dérisoires des produits d’entretien et d’hygiène ainsi que des vêtements.
Dans la mesure de nos possibilités, nous offrons le choix dans les paniers alimentaires proposés. Par exemple, nous tenons compte de considérations d’alimentation particulière. Il y a des limites bien entendu, car nous ne pourrions pas satisfaire des demandes du genre « végan » ou « bio ».
Et du côté des personnels ? Comment s’impliquent-ils dans ces actions ?
Les personnels sont tous bénévoles dans la structure de Besançon. Il y a quelques salariés au niveau de la région et du siège, mais toute notre activité est assurée par des bénévoles (y compris moi). Ceux qui nous rejoignent sont passionnés par cette cause que nous défendons et nos adhérents nous apportent leurs compétences dans les domaines parfois un peu pointus que nous gérons, comme la formation. Certains de nos formateurs sont en activité et consacrent leur temps libre à ces tâches. Cette implication forte est essentielle pour la réussite de nos actions, car nous sommes souvent confrontés à des situations imprévues comme dernièrement l’afflux de réfugiés ukrainiens. Tout le monde s’est investi à fond pour assurer les aides nécessaires.
Pour conclure, j’aime à dire que ce qui nous réunit se résume dans la phrase suivante : il est peut-être bien de réussir dans la vie, mais le plus important est de réussir sa vie.