1 Les options possibles
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1.1 Le refus du risque
C’est l’option la plus simple mais hélas, elle n’est pas souvent possible. Elle n’est pas possible chaque fois que la source du risque en question est externe et que l’organisme n’a aucun pouvoir sur son occurrence.
Par exemple, dans le cas de tempêtes ou de séismes ou plus prosaïquement dans le cas d’une rupture de stock chez un fournisseur (cité dans les articles précédents). Même si on noue des liens de partenariat ou si l’on a des relations très étroites avec les fournisseurs en question, on ne peut pas connaître les problèmes qui peuvent surgir chez eux et entraîner les événements dommageables.
Il faudra donc adopter une autre option.
Le refus du risque est plus courant dans les activités commerciales, par exemple où l’on déclinera une affaire si on juge que l’on n’a pas les compétences ou la disponibilité pour répondre par l’affirmative. Le refus du risque correspond très souvent au refus de saisir une opportunité qui semble intéressante en termes de résultats ou d’amélioration mais dont le jeu n’en vaut pas la chandelle, comme dit le proverbe.
Bien entendu, inutile de préciser que l’on refusera toute situation qui peut entraîner un danger inacceptable pour la santé et la sécurité des personnes. Bien sûr, il y a une marge de manœuvre incompressible. On ne pourra pas avoir de zéro risque dans les déplacements du personnel, par exemple dans le cadre de ses activités (commerciaux, livreurs, etc.). Il faudra cependant que les précautions de base soient prises pour réduire le risque à son minimum.