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Actualités - 26/05/2023
Le départ d’un salarié peut-il être considéré comme un risque ?
Rubrique Question de la semaine
Centres d'intérêt : Maîtrise des risques / Qualité / Ressources humaines - Compétences / Maîtrise des risques / Qualité / Ressources humaines - Compétences / Social / Crise / Cas pratiques - Exemples
Par
Mougin Yvon
Cela dépend, bien entendu, du travail exercé par le salarié et des activités de l’entreprise qui l’emploie.
Les risques relatifs au départ d’un salarié sont de deux natures différentes. La première est liée au remplacement du salarié en question, si celui-ci occupe un poste nécessitant une expérience professionnelle acquise sur le terrain. Par exemple, un soudeur chevronné ou un développeur spécialisé en R&D. Il faut par conséquent anticiper un possible départ ou une possible absence si ce poste est occupé par une seule personne. Ce peut être fait avec un second salarié en polyvalence. La seconde nature de risques est relative aux dangers d’une divulgation d’informations confidentielles en matière de technologie ou de commerce. En effet, si un salarié quitte sa société dans de mauvaises conditions relationnelles, il peut, s’il en est détenteur, révéler quelques secrets à des concurrents mal intentionnés.
Une possibilité de départ peut en effet être prise en compte comme un événement nocif qu’il convient de traiter par anticipation si le niveau de risque est élevé. Cette éventualité sera fonction évidemment de la nature des tâches effectuées et, dans le dernier cas évoqué, la signature d’une clause quelconque ne résout pas le problème. Il convient surtout de mener une politique de gestion des ressources humaines qui évite ou tout au moins réduit ce risque.