Actualités - 05/05/2023

Il faut que les écarts constatés en audit interne soient formulés de manière positive

Centres d'intérêt : Diagnostic / Qualité / Audit / Famille ISO 9000 / Qualité / QSE

Par Mougin Yvon

Comment peut-on faire ? N’y a-t-il pas une obligation à procéder, comme pour les audits de tierce partie ?

Lorsque nous avons mis en place des audits internes à l’avènement des normes ISO 9000, nous avons copié les pratiques des auditeurs tierce partie. Les écarts constatés furent énoncés de ce fait en termes de non-conformités (écarts majeurs), remarques (écarts mineurs), points sensibles, etc.

Or, dans le référentiel ISO 9001, rien ne nous oblige à fonctionner ainsi. Nous pouvons adopter un autre vocabulaire. Cela est d’autant plus nécessaire qu’un rapport d’audit peut signifier des écarts et explique donc à ses destinataires (les personnes auditées) qu’ils sont incompétents (ils ne connaissent pas les critères d’audit) ou négligents (ils les connaissent, mais ne les appliquent pas).

On comprend dès lors que l’audit est un jeu de chat et de souris. Et cette critique s’amplifie avec le nombre d’écarts constatés. L’auditeur cherche et l’audité cache. Si l’on réfléchit un tant soi peu, un écart est un fait du passé et, si l’on veut s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue, il suffit, lors du constat, de demander au responsable audité s’il s’engage à mettre en œuvre une action corrective (il ne peut refuser si le constat est factuel) et de noter sur le rapport cet engagement comme une piste d’amélioration.

L’audit devient alors un jeu de type gagnant-gagnant qui profite aux deux parties. Plus on trouve d’écarts et plus la dynamique d’amélioration continue est performante. Cela est logique puisque ce qui est important n’est pas tant de constater un écart que de le corriger afin qu’il ne se reproduise plus.

Actualités - 05/05/2023

Il faut que les écarts constatés en audit interne soient formulés de manière positive

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