1 Un peu d’histoire
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1.1 Le progrès
Les nécessités de l’amélioration continue sont nées avec le genre humain. Quelques milliers d’années avant nous, les hommes ont utilisé des outils en pierre puis en métal pour améliorer leurs conditions de vie et le progrès était en route.
Le bon sens populaire matérialise cette volonté de progrès dans quelques proverbes du genre : « Qui n’avance pas recule »
Une poétesse (Rosemonde Gérard) l’évoque à propos de l’amour dans sa phrase reprise par un créateur de bijoux : « Plus qu’hier et bien moins que demain ».
La recherche de la perfection (« Ne craignez pas la perfection, disait Dali, vous n’y arriverez jamais »), ou au mieux, doit être dans nos gênes (dans ceux de certains individus en tout cas) et c’est cela sans doute qui nous pousse à améliorer en permanence nos comportements et les résultats de nos activités.
L’action corrective est dans la bouche de l’enfant qui jure à ses parents : « Je ne recommencerai plus. »
L’action préventive est dans le geste de la maman qui équipe son enfant de brassard lorsqu’il se baigne dans la piscine.
L’amélioration permanente est dans la promesse que nous nous faisons le premier de l’an pour maigrir ou faire un peu plus de sport.
Nos comportements individuels rejaillissent sur les organisations que nous dirigeons ou dans lesquelles nous travaillons.
Chez l’artisan qui, naturellement avec l’expérience et l’acquisition de son métier, va améliorer chaque jour les produits qui sortent de ses mains.