1 La problématique de la cohérence des actions
Pour assurer un fonctionnement cohérent dans une entreprise, il faut définir sa vision du futur sur le plus long terme possible à partir de ses missions actuelles. Il faut déclarer son système de valeurs éthiques et professionnelles (charte, par exemple). Ce travail relève naturellement de la direction générale (DG), aidée bien entendu par ses directions opérationnelles et fonctionnelles.
Du point de vue d’une mise en œuvre efficiente des décisions prises, les normes correspondant aux systèmes de management (SM) devront être appelées, et les fascicules de documentation seront d’un grand secours. Mais au-delà d’un SM**sm-01419** de la qualité (NF EN ISO 9001), de l’environnement (NF EN ISO 14001), de la santé-sécurité au travail (OHSAS 18001 et ISO 45001:2018), tous les trois intégrés en « QSE[1] », il est souhaitable de globaliser la pensée. Le but est de déboucher sur un SM**sm-01419** unique de toutes les actions de l’entreprise, c’est-à-dire d’agir dans son périmètre global.
Remarquons qu’un SM**sm-01419** unique mutualise les démarches et réduit les coûts de fonctionnement dans l’entreprise. Les frais de certification par les organismes tiers indépendants sont aussi réduits, car la tarification est adaptée aux audits multiréférentiels.
Cet article montre comment créer une cohérence à partir :
– des axes stratégiques qui ont été définis (que doit faire l’entreprise ?) ;
– de la mise en place des processus adéquats (comment faut-il réaliser les axes stratégiques et opérationnels qui en découlent ?) ;
– d’une organisation qui doit cultiver le savoir-faire métiers (avec quels et combien de porteurs de compétences doit-on alimenter chacun des processus ?).
Le management de l’amélioration continue sera au cœur du sujet, avec une mesure concrète de l’évolution de la maturité de toutes les actions.
Notons que l’implantation d’un tel SM**sm-01419** doit se concevoir sous la forme d’un projet interne de l’entreprise, projet décidé par la DG**dg-02611** avec des résultats attendus clairement définis en fonction des moyens réellement disponibles. L’entreprise en profite pour mettre en place son système d’amélioration continue en tenant compte de ses spécificités et de toutes ses contraintes. Elle aligne ses processus sur ses objectifs stratégiques. Elle évalue régulièrement les évolutions de ses résultats grâce à un tableau de bord de la performance adapté à sa situation. Elle se focalise enfin sur les indicateurs de la non-qualité afin de pouvoir réagir au plus vite.