1 Introduction
Le développement durable est devenu plus que jamais un sujet d’actualité comme l’a encore démontré le Grenelle de l’environnement. La nécessité d’une implication des entreprises sur ce sujet n’est plus à démontrer mais leur capacité à contribuer concrètement à un développement économique respectueux de l’environnement et des hommes est aujourd’hui questionnée.
C’est dans ce cadre que nous allons aborder le sujet des modes de reconnaissance.
D’une part, les entreprises les plus en avance ont besoin de valoriser leur démarche et leurs actions afin de se différencier de celles dont l’axe primordial est la communication voire le « green washing ». D’autre part, les parties intéressées (clients, associations diverses…) insistent sur la nécessité d’avoir un regard sur les pratiques des entreprises, afin de s’assurer de la véracité de leurs déclarations.
Mais qui dit modes de reconnaissance implique d’abord d’avoir un standard de référence permettant de différencier « ce qui est développement durable » de « ce qui ne l’est pas ». Aujourd’hui peu de documents font vraiment consensus et c’est dans ce paysage que l’ISO 26000, future norme en matière de responsabilité sociétale des organisations, est envisagée. Mais le fond ne résoudra pas nécessairement la question du type de valorisation, et là encore, avis et pratiques divergent.
Parmi les solutions possibles, l’évaluation de la démarche globale de développement durable nous semble être pertinente, au travers du modèle AFAQ 1000NR.
Le terme « privé » doit s’entendre par opposition à « normatif » et non pas porté par des acteurs uniquement du monde de l’entreprise comme cela pourrait le laisser entendre.